2 trucs pour en finir avec vos amis éditorialistes peu crédibles

Avec la voix que donne les médias sociaux à la population, plusieurs se transforment soudainement en éditorialistes, avec les bons et moins bons côtés que cela apporte: un mélange d'opinions contradictoires pouvant rendre notre fil d'actualité un tant soit peu hostile.

Wikipédia définit ainsi le nom commun éditorialiste: « […] personne qui écrit l'éditorial d'un journal de presse écrite. » [1] Mais la définition de l'encyclopédie en ligne va plus loin en indiquant que l'éditorialiste « […] peut adopter un ton personnel et se montrer critique, à la différence des autres rédacteurs qui doivent appliquer les principes de neutralité et d'objectivité. » [2]

Là où le bât blesse c'est au niveau de la crédibilité. Un éditorialiste est généralement un journaliste expérimenté qui parle au nom d'une organisation journalistique. Malheureusement pour eux, nos amis Facebook ont rarement la crédibilité requise pour porter cette étiquette.

Si vous souhaitez conserver une amitié Facebook avec un ami éditorialiste dont les opinions vous choquent, mais diminuer voire ne plus recevoir ses publications, les options suivantes s'offrent à vous.

À partir de votre fil d'actualité, cliquez sur les 3 petits points situés dans l'entête à droite d'une publication

1. Masquer pendant 30 jours: Parfois un évènement temporaire, par exemple une campagne électorale, est source de beaucoup de bruit. Choisissez cette option pour taire votre ami pendant 30 jours et possiblement qu'il réapparaitra plus zen au bout d'un mois.
2. Ne plus suivre: Plus drastique, mais très efficace, choisir de ne plus suivre une connaissance conserve cette personne dans votre liste d'amis, mais vous ne verrez plus aucune de ses publications.

 Utilisez-vous ces fonctionnalités? Vous arrive-t-il d'être éditorialiste d'un jour?

[1] et [2] Wikipedia. Éditorialiste, (2019). Récupéré sur https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ditorialiste

Confiance et crédibilité: nouvelle stratégie russe?

Avec la campagne électorale américaine qui se pointe à l'horizon, rappelons que la première puissance mondiale se rendra aux urnes le 3 novembre 2020, voilà que Bloomberg rapportait récemment ce que plusieurs appréhendaient:

Intelligence officials briefed House lawmakers that Russia is continuing to interfere in U.S. elections. [1]

Voyons-nous ici une stratégie de crédibilité se déployer sous nos yeux? Lors de l'élection de 2016, les médias sociaux ont été largement utilisés--et critiqués--pour avoir diffusé un torrent de fausses nouvelles. Mais avec les efforts déployés pour réduire substantiellement les fake news, le Kremlin se doit d’innover pour assurer la diffusion de son agenda.

Lorsque Joseph Maguire, directeur du renseignement national, avise les hautes instances politiques américaines que la Russie préfère « Trump over his Democratic challengers, » [2] nous avons un parfait exemple d'utilisation efficace du concept de la crédibilité. N'oublions pas que "plus une information est crédible pour nous, plus nous sommes enclins à la croire." N'est-ce pas là un cadeau tombé du ciel pour Trump? Pourquoi élire un président belligérant à l'égard de la Russie? Cette stratégie ne peut qu'aider la confiance envers l’actuel locataire de la Maison-Blanche.

Il sera très intéressant d’observer si la Russie parviendra à ses fins. Mais force est de constater qu’ils maitrisent « les concepts de confiance et de crédibilité. » [3]

[1] Jacobs, J., House, B., & Strohm, C, (2020). Trump Mad That Democrats Got Spy Agency to Say Russia Favors Him. Bloomberg. Récupéré sur https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-02-21/trump-mad-that-democrats-got-spy-agency-to-say-russia-favors-him

[2] et [3] Paquet, S. (s.d.) INF6107 Le Web social. Module 3. TELUQ. Récupéré sur https://spip.teluq.ca/inf6107/spip.php?article58&rubrique7

SPAM dans les commentaires, trois idées pour garder le contrôle

Ceux qui consultent les blogues régulièrement et participent aux discussions par le biais des commentaires vous diront avoir lu, à plusieurs reprises, des commentaires non pertinents publiés seulement « […] pour promouvoir un produit ou un site. » [1] Plusieurs options s’offrent aux gestionnaires de blogues pour contrer ce phénomène de SPAM, en voici trois :

1. Désactiver les commentaires. La plupart des plateformes permettent de désactiver la fonction de commentaire. Même si cette solution s’avère drastique, il est tout à fait justifiable de préférer publier des billets sans vouloir recevoir l’opinion des lecteurs en retour. Les plateformes WordPress, Blogger et SquareSpace permettent cette fonctionnalité.

2. Approuver les commentaires. Il s’agit d’une option très populaire car elle permet aux lecteurs de commenter les billets, mais force un processus d’approbation des commentaires avant de rendre ceux-ci publiques. Cette pratique pourrait s’avérer lourdes pour les sites très fréquentés, mais facilement réalisable pour plusieurs blogues, et elle ne coûte rien.

3. Utiliser Akismet. Ce plug-in pré installé avec WordPress fait la vérification des commentaires contre leur base de données au moment de leur publication et prend action lorsqu’il détecte un commentaire reconnu comme un SPAM.

Quelle(s) solution(s) utilisez-vous pour gérer les commentaires sur votre blogue?

[1] Paquet, S. (s.d.) INF6107 Le Web social. Module 3. TELUQ. Récupéré sur https://spip.teluq.ca/inf6107/spip.php?article58&rubrique7

WordPress, une plateforme à risque?

Le blog Kinsta a publié le 4 février 2020 l'article IsWordPress Secure? Here's What the Data Says traitant d'un sujet préoccupant chez les bloggeurs et administrateurs de sites web, c'est-à-dire les nombreux problèmes de sécurité de la plateforme WordPress. Puisque WordPress s'avère l'outil de gestion de contenu le plus populaire sur le web, autant chez les blogueurs que pour de nombreux sites web, il devient un vecteur d'attaques très prisé des individus malveillants.

Mais le billet met en relief quelques aspects qui pourraient éviter de sérieux mots de tête aux utilisateurs de WordPress. De tous les sites attaqués, les données partagées par l'auteur Brian Jackson indiquent que:

"[…] 39.3% were running out-of-date WordPress core software at the time of the incident."

Selon l'auteur, les habitudes suivantes aideront les gestionnaires de sites à mieux se protéger contre les cyber-attaques:

1. Garder votre site Wordpress à jour
2. Faites régulièrement la mise à jour des extensions que vous utilisez
3. Utiliser un mot de passe robuste

J'ajouterais à cette liste:

1. Installer un pare-feu pour Wordpress, comme Wordfense par exemple.