Wednesday, April 15, 2020

L’enseignement supérieur post-COVID-19

Le 31 décembre 2019, une épidémie de pneumonies atypiques frappe la ville de Wuhan en Chine.
Le 7 janvier 2020, on associe l’épidémie à un nouveau coronavirus, causant la maladie COVID-19.
Le 23 janvier 2020, la ville de Wuhan et ses 11 millions d’habitants sont placés en quarantaine par les autorités gouvernementales de la République populaire de Chine. [1]
Le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé déclare l’épidémie de coronavirus « “can be characterized as a pandemic,” which is defined as worldwide spread of a new disease for which most people do not have immunity. » [2]
Le 13 mars 2020, « le gouvernement Legault ferme les écoles, cégeps, universités et services de garde durant deux semaines pour ralentir la progression de la pandémie de coronavirus au Québec. » [3]

Par souci de précision terminologique pour cet essai, définissons les termes épidémie et pandémie. Selon la banque de dépannage linguistique de l’Office québécois de la langue française, une épidémie « réfère […] à l’augmentation et à la propagation rapide d’une maladie infectieuse et contagieuse dans une région donnée. [4] Quant à la pandémie, elle « désigne une épidémie qui s’étend au-delà des frontières des pays et qui peut se répandre à l’échelle mondiale. » [5]

Puisque cette crise est un évènement sans précédent de l’histoire moderne, nombreux sont ceux qui soutiennent l’idée qu’il y aura un avant et un après COVID-19.

Depuis le confinement obligatoire, de nombreuses entreprises ont changé leur politique sur le télétravail. Les chiffres de l’outil de collaboration Microsoft Teams témoignent de ce changement spectaculaire. Le service, lancé en mars 2017, comptait 20 millions d’utilisateurs journaliers en novembre 2019. Soudainement, il connait une progression fulgurante pour atteindre 44 millions en mars 2020. [6]

À ce sujet, l’éducation ne fera pas exception au raz-de-marée attendu dans les changements sociétaux.

Depuis la fermeture des institutions d’enseignement par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec, une course folle a été lancée pour offrir des solutions innovantes aux étudiants de tous les niveaux, afin de poursuivre leurs études à distance. Des initiatives de toute part font surface. Marie-Ève Lévesque, devenue une vedette du Web social sur YouTube, « […] enseigne tous les avant-midis, […] elle donne des cours de mathématique ou de français, diffusés en direct sur YouTube, pour chaque niveau du primaire. » [7]

Pendant qu’une incertitude plane à savoir si un retour en classe est envisageable par la santé publique ou si Québec décrète la fin de l’année scolaire, les écoles primaires et secondaires de la province sont à mettre en place des solutions aussi différentes les unes des autres pour non seulement poursuivre les apprentissages malgré le confinement, mais contrer l’isolement chez les jeunes. Au-delà de YouTube, plusieurs solutions du Web social s’offrent aux établissements scolaires. La plateforme collaborative Zoom a mis en ligne de nombreux documents explicatifs pour aider et promouvoir l’enseignement à l’aide de sa plateforme. [8] Toutefois, de nombreux incidents de sécurité obscènes ont lourdement affecté la réputation de l’entreprise, forçant certaines juridictions comme Singapour, à interdire l’utilisation de Zoom par les enseignants durant le confinement.

Il sera très difficile, à court terme, d’établir un standard et mettre en place des solutions efficaces et sécuritaires pour répondre aux besoins pressants du personnel enseignant. Nous devons comme société, regarder cette problématique sous un autre angle.

Il y a une grande incertitude devant laquelle nous sommes pour l’instant, sans réponse. Reverra-t-on le monde comme nous l’avons connu avant la COVID-19? Sans vouloir être alarmiste, il est permis de croire que des changements sociétaux importants se produiront dans les prochaines années. Le journal The Gardian soulevait récemment un point intéressant au sujet de la proximité avec laquelle nous avons été habitués de vivre. « If proximity […] is no longer a significant factor in deciding where to live, for example, then the appeal of the suburbs wanes; we could be heading towards a world in which existing city centres and far-flung “new villages” rise in prominence, while traditional commuter belts fade away. » [9] Alors qu’en est-il de la proximité dans les campus des établissements d’enseignement? Dans un monde où la distanciation sociale pourrait devenir la norme, serait-il acceptable pour un professeur d’enseigner un cours universitaire à l’intérieur d’un auditorium bondé d’étudiants? Poser la question, c’est y répondre.

« If the new public health conventions become ingrained and persist beyond the immediate crisis, the fundamental change in social norms will profoundly alter life in public settings, particularly in schools and classrooms. » [10]


Structure de communication, rôles et besoins des acteurs

Le milieu de l’enseignement, particulièrement celui de l’enseignement supérieur, repose sur une structure très formelle. Il aurait été difficile, avant la crise sanitaire, d’imaginer une refonte des rôles et besoins en enseignement pour réellement s’arrimer aux valeurs changeantes de la société. Précipités par les récents évènements, le temps est venu de repenser le modèle d’enseignement traditionnel. « Education planners and policy-makers need to look beyond the immediate crisis. » [11]

La structure du milieu universitaire fait du sur place depuis des décennies. Malgré l'introduction de nouveaux programmes, une culture de conservatisme règne dans certaines facultés où le modèle d’enseignement présentiel est roi, défendu bec et ongles par des ordres protégeant la pérennité de leurs acquis au nom de l’excellence et de la déontologie. Sans un cataclysme, ces facultés poursuivraient le modèle actuel, quoi qu’en disent les voix qui s’élèvent contre l’establishment. Mais voilà, le cataclysme a eu lieu et se nomme COVID-19. Un réveil brutal attend les protecteurs acharnés de ces institutions.

L’attention des principaux acteurs du milieu universitaire doit dorénavant se tourner vers la classe du futur. De concert avec la santé publique, ils doivent repenser le modèle d’apprentissage en présence, qu’on pourrait qualifier de dangereux en période d’épidémie. Ils devront mettre de l’avant davantage d’initiatives pour favoriser l’apprentissage dans un environnement sécuritaire pour tous. Longtemps protégé en vase clos, il n’y a plus aucune raison qui justifie la présence en classe des étudiants pour l’enseignement théorique.

Bien qu’aujourd’hui le système universitaire québécois offre des programmes de formation à distance–ou hybride–dans les trois niveaux d’études (1er cycle, 2e cycle et 3e cycle), certaines facultés boudent cette approche d’enseignement pour leurs programmes phares. Qu’on pense par exemple aux métiers d’avocats, notaires et ingénieurs, le baccalauréat en droit et les différents programmes en génie, ne sont offerts qu’en présentiel. Sur quels arguments pouvons-nous justifier une telle rigidité?


Tendances observables

« Online education is not only a potential source for new revenues. Instead, online education will be recognized as core to every school's plan for institutional resilience and academic continuity. » [12]

La figure 1, tirée du site Web de la FADIO (Formation à distance interordres du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine), présente un tableau « des modes d’enseignement pour l’apprenant. » [13]
Figure 1

La classe traditionnelle C représente le modèle d’enseignement présentiel. On observe dans les universités qui offrent principalement des activités en présentiel, l’introduction de cours et programmes de formation à distance qui s’inscrivent dans les modes CTE, CVI et FIL. Par exemple, à l’Université de Sherbrooke, les cours du certificat en santé et sécurité du travail, sont offerts en mode hybride et mixte, [14] l’équivalent des modes CTE et CVI du tableau de la FADIO. Du côté de la TÉLUQ, tous les programmes sont donnés en mode FIL.

Si l’on regarde la situation de la formation universitaire à distance au Québec, trois universités se distinguent largement des autres. La TÉLUQ, l’Université Laval et l’université de Sherbrooke, avec leurs 125, 119 et 66 programmes respectifs. L’Université TELUQ « […] est la seule université francophone en Amérique du Nord à offrir tous ses programmes à distance. » [15] Ces établissements auront à court terme, un réel avantage stratégique sur leurs concurrents.

La formation à distance nécessite des compétences stratégiques spécifiques aux technologies de l’information et de communication (TIC), un aspect, disons-le, de moindre importance dans le présentiel. En plus de ces compétences, des sommes importantes doivent être investies dans le déploiement et la mise à niveau des TIC. À ce propos, dans un avis publié en 2017, la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM), soulevait qu’il était « […] peu probable de voir à court terme un développement massif de ce type de formation, principalement en raison d'un manque de ressources financières. » [16]

Mais voilà que l’Université de Montréal semble décidée à prendre les choses en main. Dans un guide voulant « […] soutenir le passage d’un apprentissage en présence à un apprentissage à distance, » [17] l’établissement d’enseignement introduit en ces mots: « Dans les circonstances de pandémie que nous vivons actuellement, nous avons souhaité vous offrir un guide pour vous permettre de poursuivre votre parcours académique dans les meilleures conditions possibles, et ce, malgré les circonstances. » [18] Au-delà des méthodologies d’apprentissage, ce guide fait un survol des différents outils à la disposition des étudiants dans le cadre des cours à distance, dont plusieurs proviennent du Web social. Parmi ceux-ci, on note:
  • Les fureteurs;
  • L’identifiant;
  • L’usage du courriel;
  • L’utilisation d’un portail;
  • Les wikis;
  • La participation aux forums;
  • Les notions de règles de nétiquette.

À titre comparatif, ces outils sont les mêmes que ceux mis à la disposition des étudiants de la TÉLUQ.


Forces et volontés sous-jacentes aux tendances

L’avis publié par la FAÉCUM se penche sur la problématique de la formation à distance et note que « l’élargissement de l’offre de formations à distance […] se fait de manière inégale entre les différentes universités québécoises. » [19]

Sous le règne de Philippe Couillard, le gouvernement a décidé en 2015 « […] de revoir l'organisation de la formation universitaire à distance. […] L'abolition pure et simple de la TELUQ » [20] était à l’étude. Il serait facile aujourd’hui de pointer du doigt cette initiative pour critiquer le manque de vision de ses décideurs et conseillers, mais cela démontre tout de même la mauvaise presse dont la formation à distance a longtemps été victime. Mais d’où viennent ces critiques? Viennent-elles de l’intérieur du milieu universitaire? L’avis de la FAÉCUM soulève certaines craintes de la communauté étudiante quant à la qualité de la formation à distance. Toutefois, « selon une étude de Kaznowska et de ses collègues (2011, cité dans Conseil de l’éducation supérieur 2015) chez les étudiantes et les étudiants canadiens de premier cycle, 51 % se disent satisfaits et 36 % très satisfaits des cours suivis en ligne. » [21] Gérin-Lajoie et Papi, professeurs à la TÉLUQ, signent un article sur les cours à distance dans lequel ils proposent 10 critères pour en évaluer la qualité :
Cette qualité est possible tant dans un cours asynchrone, où les activités d’enseignement et d’apprentissage sont différées afin de respecter le rythme d’étude de tous les étudiants, que dans un cours synchrone, où les activités d’enseignement et d’apprentissage font en sorte que les étudiants doivent respecter un horaire prédéterminé pour pouvoir y participer en direct. [22]
La crise sanitaire de 2020 met en lumière l’importance d’un système d’éducation à distance pleinement fonctionnel, et de qualité. Finalement graciée lors de l’évaluation menée par le gouvernement Couillard en 2015, la TÉLUQ aujourd’hui « […] souhaite aider d’autres universités […] pour une migration vers la formation à distance. » [23] Un dénouement inattendu dans les hautes sphères du système éducationnel au Québec sous le dernier règne Libéral. Il y a non seulement une volonté de changement, mais même, une nécessité.


Tendance 1 an

Un changement radical surviendra dans les prochains mois dans les universités habituées au système présentiel. Soulignons les efforts extraordinaires en déploiement, la session d’été 2020 marquera un tournant dans l’histoire de l’enseignement au Québec. Toutes les universités offriront leurs cours exclusivement en ligne. Cette tendance devrait se poursuivre pour le trimestre d’automne 2020. Les universités tireront des leçons du trimestre d’été 2020 pour améliorer leurs méthodes d’enseignement, les outils qu’ils utilisent et bonifieront leur offre de formation à distance.


Tendance 5 ans

La TÉLUQ est dorénavant en concurrence directe avec toutes les universités au Québec. Les outils se sont standardisés, les méthodes d’enseignement se sont adaptées, tout comme le suivi pédagogique. Les universités sont à mettre en ligne l’ensemble de leurs programmes en formation à distance en mode CTE et CVI (voir figure 1).

Dans cette nouvelle ère, des outils de collaboration propres à l’enseignement ont vu le jour, Microsoft est un acteur important à l’aide de son produit Teams de la suite Office 365. Puisque ce mouvement est planétaire, le Web social s’est mis de la partie. On parle même du Web social éducationnel, lequel forme une sorte de campus mondial. Facebook a lancé une fonctionnalité de groupes pour les universités de façon à maximiser la collaboration dans les classes et permettre une messagerie interactive efficace durant les cours. Cette messagerie est indexée et archivée, les étudiants peuvent rechercher à travers les discussions des questions posées antérieurement ou des sujets enseignés par le professeur et les consulter sur le champ. Les étudiants peuvent voter par thumbs up et thumbs down les questions, attribuant des votes (points) aux participants. Le même système de point permet aux étudiants de partager des informations pertinentes sur un cours. Un indice de confiance et crédibilité permet aux pairs de juger de la qualité des informations partagées.

Le profil de l’étudiant est la « pierre angulaire de l’identité dans le Web social » [24] éducationnel.  À l’aide d’OpenID, l’étudiant navigue à travers les portails universitaires, groupes et salles de cours virtuelles. À l’intérieur d’un cours, des fonctionnalités permettent à l’étudiant de rechercher à travers Google et Wikipédia, des informations sur la matière enseignée. Ils peuvent y ajouter des signets pour les éléments qu’ils jugent pertinents et tagger ces éléments à leur guise.

Les examens sous surveillance se font maintenant en ligne selon un protocole bien défini de façon à respecter les consignes propres à chacun des examens.

Certaines universités commencent à questionner la pertinence de posséder de si gros campus et d’en soutenir les coûts élevés qui s’y rattachent.


Tendance 20 ans

L’éducation n’est plus l’ombre de ce qu’elle était à l’époque du présentiel. Tous les cours se font maintenant en ligne, principalement dans les modes CVI et FIL de la figure 1. Le campus réel n’est plus. Les universités sont dorénavant virtuelles et n'utilisent que des technologies de l'information en infonuagique. L’identifiant et le dossier sont uniques, peu importe l'établissement auquel l’étudiant est rattaché. Le monde universitaire est mobile, sur Terre comme dans l’espace. Une femme est la première doctorante à entièrement réaliser son projet de recherche en orbite. Les facultés embauchent professeurs et chercheurs partout sur le globe, sans qu’aucun déplacement soit requis. De nombreux programmes sont offerts en partenariats interuniversitaires pour tirer profit de l’enseignement des meilleurs professeurs disponibles. De nouveaux outils développés par le Web social éducationnel permettent des avancées inédites :

  • À des fins de complément d’information sur un sujet précis, un professeur peut à tout moment, invoquer l’encyclopédie libre. Par exemple, en dictant les mots « Wikipédia hydrogène » la page de l’élément chimique s’affichera automatiquement à l’écran des étudiants;
  • Les citations et références dans les travaux sont dynamiques et permettent une consultation de la source sur le champ;
  • À travers la réalité virtuelle, des étudiants peuvent joindre leur professeur à l’intérieur d’un cerveau modéliser pour assister en accéléré à une simulation de « […] dégénérescence neurofibrillaire […] pour les patients développant une maladie d'Alzheimer. » [25]

Auteur
Patrick Bisaillon,
Étudiant à la maîtrise en technologie de l'information, session hiver 2020
Université TÉLUQ


Références
[1] Muccari, R., Chow, D., (10 mars 2020). Coronavirus timeline: Tracking the critical moments of COVID-19. Récupéré sur https://www.nbcnews.com/health/health-news/coronavirus-timeline-tracking-critical-moments-covid-19-n1154341
[2] Muccari, R., Chow, D., (10 mars 2020). Coronavirus timeline: Tracking the critical moments of COVID-19. Récupéré sur https://www.nbcnews.com/health/health-news/coronavirus-timeline-tracking-critical-moments-covid-19-n1154341
[3] Lecavalier, C., (13 mars 2020). Écoles, cégeps, universités et garderies fermés pour deux semaines. Récupéré sur https://www.tvanouvelles.ca/2020/03/13/coronavirus-les-ecoles-fermees-pour-deux-semaines
[4] BDL, (s.d.). Endémie, épidémie et pandémie. Récupéré sur http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=1893
[5] BDL, (s.d.). Endémie, épidémie et pandémie. Récupéré sur http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=1893
[6] Microsoft, (19 mars 2020). Microsoft Teams at 3: Everything you need to connect with your teammates and be more productive. Récupéré sur https://www.microsoft.com/en-us/microsoft-365/blog/2020/03/19/microsoft-teams-3-everything-you-need-connect-teammates-be-more-productive/
[7] Robillard, J-P., (10 avril 2020). Une enseignant du primaire devient une vedette du web. Le téléjournal. Récupéré sur https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1692894/coronavirus-cours-internet-marie-eve-levesque-succes
[8] Zoom.us, (s.d.). Soutien au cours de la pandémie de COVID-19. Récupéré sur https://zoom.us/docs/fr-fr/covid19.html
[9] Shenker, J., (26 mars 2020). Cities after coronavirus: how Covid-19 could radically alter urban life. Récupéré sur https://www.theguardian.com/world/2020/mar/26/life-after-coronavirus-pandemic-change-world
[10] Bennett, P, W., (26 mars 2020). Post-COVID-19 classrooms: What if 'keeping your distance' becomes the new school normal? Récupéré sur https://nationalpost.com/opinion/post-covid-19-classrooms-what-if-keeping-your-distance-becomes-the-new-school-normal
[11] Bennett, P, W., (26 mars 2020). Post-COVID-19 classrooms: What if 'keeping your distance' becomes the new school normal? Récupéré sur https://nationalpost.com/opinion/post-covid-19-classrooms-what-if-keeping-your-distance-becomes-the-new-school-normal
[12] Kim, J., (1 avril 2020). Teaching and Learning After COVID-19. Récupéré sur https://www.insidehighered.com/digital-learning/blogs/learning-innovation/teaching-and-learning-after-covid-19
[13] FADIO, (10 octobre 2018). Modalités d’enseignement en formation à distance. Récupéré sur https://moodle.fadio.net/mod/page/view.php?id=70
[14] Université de Sherbrooke, (s.d.). Certificat en santé et sécurité du travail. Récupéré sur https://www.usherbrooke.ca/admission/programme-pdf/120/certificat-en-sante-et-securite-du-travail/
[15] Gilbert, D., (20 mars 2020). COVID-19 : l’Université TÉLUQ prête à accueillir plus d’étudiants. Récupéré sur https://www.teluq.ca/siteweb/univ/covid-19-luniversite-teluq-prete-a-accueillir-plus-detudiants.html
[16] Grondin, C., (26 avril 2017). La qualité de la formation à distance à l’Université de Montréal, (p. 30). Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal. Récupéré sur http://www.faecum.qc.ca/ressources/documentation/avis-memoires-recherches-et-positions-1/avis-sur-la-qualite-de-la-formation-a-distance-a-l-udem
[17] Faculté de l’éducation permanente, (s.d.). Guide de l’étudiant à distance, (p. 1) Université de Montréal. Récupéré sur https://fep.umontreal.ca/documents/pdf/guide-etudiant-formation-distance.pdf
[18] Faculté de l’éducation permanente, (s.d.). Guide de l’étudiant à distance, (p. 3) Université de Montréal. Récupéré sur https://fep.umontreal.ca/documents/pdf/guide-etudiant-formation-distance.pdf
[19] Grondin, C., (26 avril 2017). La qualité de la formation à distance à l’Université de Montréal, (p. 30). Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal. Récupéré sur http://www.faecum.qc.ca/ressources/documentation/avis-memoires-recherches-et-positions-1/avis-sur-la-qualite-de-la-formation-a-distance-a-l-udem
[20] Chouinard, T., (30 octobre 2015). La TELUQ menacée de fermeture. Récupéré sur https://www.lapresse.ca/actualites/education/201510/30/01-4915503-la-teluq-menacee-de-fermeture.php
[21] Grondin, C., (26 avril 2017). La qualité de la formation à distance à l’Université de Montréal, (p. 14). Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal. Récupéré sur http://www.faecum.qc.ca/ressources/documentation/avis-memoires-recherches-et-positions-1/avis-sur-la-qualite-de-la-formation-a-distance-a-l-udem
[22] Gérin-Lajoie, S., Papi, C., (30 mars 2020). Cours à distance : 10 critères pour en évaluer la qualité.  Université TÉLUQ, Département éducation. Récupéré sur https://r-libre.teluq.ca/1942/1/10%20crit%C3%A8res%20pour%20%C3%A9valuer%20la%20qualit%C3%A9%20d%27une%20FAD%20V4.pdf
[23] Cayer, È., (27 mars 2020). L’Université TÉLUQ souhaite aider d’autres universités. Récupéré sur https://monsaintroch.com/2020/teluq-souhaite-supporter-universites/
[24] Paquet, S. (s.d.) INF6107 Le Web social. Module 6. TELUQ. Récupéré sur https://spip.teluq.ca/inf6107/spip.php?article72&rubrique10

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