Wednesday, April 15, 2020

L’enseignement supérieur post-COVID-19

Le 31 décembre 2019, une épidémie de pneumonies atypiques frappe la ville de Wuhan en Chine.
Le 7 janvier 2020, on associe l’épidémie à un nouveau coronavirus, causant la maladie COVID-19.
Le 23 janvier 2020, la ville de Wuhan et ses 11 millions d’habitants sont placés en quarantaine par les autorités gouvernementales de la République populaire de Chine. [1]
Le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé déclare l’épidémie de coronavirus « “can be characterized as a pandemic,” which is defined as worldwide spread of a new disease for which most people do not have immunity. » [2]
Le 13 mars 2020, « le gouvernement Legault ferme les écoles, cégeps, universités et services de garde durant deux semaines pour ralentir la progression de la pandémie de coronavirus au Québec. » [3]

Par souci de précision terminologique pour cet essai, définissons les termes épidémie et pandémie. Selon la banque de dépannage linguistique de l’Office québécois de la langue française, une épidémie « réfère […] à l’augmentation et à la propagation rapide d’une maladie infectieuse et contagieuse dans une région donnée. [4] Quant à la pandémie, elle « désigne une épidémie qui s’étend au-delà des frontières des pays et qui peut se répandre à l’échelle mondiale. » [5]

Puisque cette crise est un évènement sans précédent de l’histoire moderne, nombreux sont ceux qui soutiennent l’idée qu’il y aura un avant et un après COVID-19.

Depuis le confinement obligatoire, de nombreuses entreprises ont changé leur politique sur le télétravail. Les chiffres de l’outil de collaboration Microsoft Teams témoignent de ce changement spectaculaire. Le service, lancé en mars 2017, comptait 20 millions d’utilisateurs journaliers en novembre 2019. Soudainement, il connait une progression fulgurante pour atteindre 44 millions en mars 2020. [6]

À ce sujet, l’éducation ne fera pas exception au raz-de-marée attendu dans les changements sociétaux.

Depuis la fermeture des institutions d’enseignement par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec, une course folle a été lancée pour offrir des solutions innovantes aux étudiants de tous les niveaux, afin de poursuivre leurs études à distance. Des initiatives de toute part font surface. Marie-Ève Lévesque, devenue une vedette du Web social sur YouTube, « […] enseigne tous les avant-midis, […] elle donne des cours de mathématique ou de français, diffusés en direct sur YouTube, pour chaque niveau du primaire. » [7]

Pendant qu’une incertitude plane à savoir si un retour en classe est envisageable par la santé publique ou si Québec décrète la fin de l’année scolaire, les écoles primaires et secondaires de la province sont à mettre en place des solutions aussi différentes les unes des autres pour non seulement poursuivre les apprentissages malgré le confinement, mais contrer l’isolement chez les jeunes. Au-delà de YouTube, plusieurs solutions du Web social s’offrent aux établissements scolaires. La plateforme collaborative Zoom a mis en ligne de nombreux documents explicatifs pour aider et promouvoir l’enseignement à l’aide de sa plateforme. [8] Toutefois, de nombreux incidents de sécurité obscènes ont lourdement affecté la réputation de l’entreprise, forçant certaines juridictions comme Singapour, à interdire l’utilisation de Zoom par les enseignants durant le confinement.

Il sera très difficile, à court terme, d’établir un standard et mettre en place des solutions efficaces et sécuritaires pour répondre aux besoins pressants du personnel enseignant. Nous devons comme société, regarder cette problématique sous un autre angle.

Il y a une grande incertitude devant laquelle nous sommes pour l’instant, sans réponse. Reverra-t-on le monde comme nous l’avons connu avant la COVID-19? Sans vouloir être alarmiste, il est permis de croire que des changements sociétaux importants se produiront dans les prochaines années. Le journal The Gardian soulevait récemment un point intéressant au sujet de la proximité avec laquelle nous avons été habitués de vivre. « If proximity […] is no longer a significant factor in deciding where to live, for example, then the appeal of the suburbs wanes; we could be heading towards a world in which existing city centres and far-flung “new villages” rise in prominence, while traditional commuter belts fade away. » [9] Alors qu’en est-il de la proximité dans les campus des établissements d’enseignement? Dans un monde où la distanciation sociale pourrait devenir la norme, serait-il acceptable pour un professeur d’enseigner un cours universitaire à l’intérieur d’un auditorium bondé d’étudiants? Poser la question, c’est y répondre.

« If the new public health conventions become ingrained and persist beyond the immediate crisis, the fundamental change in social norms will profoundly alter life in public settings, particularly in schools and classrooms. » [10]


Structure de communication, rôles et besoins des acteurs

Le milieu de l’enseignement, particulièrement celui de l’enseignement supérieur, repose sur une structure très formelle. Il aurait été difficile, avant la crise sanitaire, d’imaginer une refonte des rôles et besoins en enseignement pour réellement s’arrimer aux valeurs changeantes de la société. Précipités par les récents évènements, le temps est venu de repenser le modèle d’enseignement traditionnel. « Education planners and policy-makers need to look beyond the immediate crisis. » [11]

La structure du milieu universitaire fait du sur place depuis des décennies. Malgré l'introduction de nouveaux programmes, une culture de conservatisme règne dans certaines facultés où le modèle d’enseignement présentiel est roi, défendu bec et ongles par des ordres protégeant la pérennité de leurs acquis au nom de l’excellence et de la déontologie. Sans un cataclysme, ces facultés poursuivraient le modèle actuel, quoi qu’en disent les voix qui s’élèvent contre l’establishment. Mais voilà, le cataclysme a eu lieu et se nomme COVID-19. Un réveil brutal attend les protecteurs acharnés de ces institutions.

L’attention des principaux acteurs du milieu universitaire doit dorénavant se tourner vers la classe du futur. De concert avec la santé publique, ils doivent repenser le modèle d’apprentissage en présence, qu’on pourrait qualifier de dangereux en période d’épidémie. Ils devront mettre de l’avant davantage d’initiatives pour favoriser l’apprentissage dans un environnement sécuritaire pour tous. Longtemps protégé en vase clos, il n’y a plus aucune raison qui justifie la présence en classe des étudiants pour l’enseignement théorique.

Bien qu’aujourd’hui le système universitaire québécois offre des programmes de formation à distance–ou hybride–dans les trois niveaux d’études (1er cycle, 2e cycle et 3e cycle), certaines facultés boudent cette approche d’enseignement pour leurs programmes phares. Qu’on pense par exemple aux métiers d’avocats, notaires et ingénieurs, le baccalauréat en droit et les différents programmes en génie, ne sont offerts qu’en présentiel. Sur quels arguments pouvons-nous justifier une telle rigidité?


Tendances observables

« Online education is not only a potential source for new revenues. Instead, online education will be recognized as core to every school's plan for institutional resilience and academic continuity. » [12]

La figure 1, tirée du site Web de la FADIO (Formation à distance interordres du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine), présente un tableau « des modes d’enseignement pour l’apprenant. » [13]
Figure 1

La classe traditionnelle C représente le modèle d’enseignement présentiel. On observe dans les universités qui offrent principalement des activités en présentiel, l’introduction de cours et programmes de formation à distance qui s’inscrivent dans les modes CTE, CVI et FIL. Par exemple, à l’Université de Sherbrooke, les cours du certificat en santé et sécurité du travail, sont offerts en mode hybride et mixte, [14] l’équivalent des modes CTE et CVI du tableau de la FADIO. Du côté de la TÉLUQ, tous les programmes sont donnés en mode FIL.

Si l’on regarde la situation de la formation universitaire à distance au Québec, trois universités se distinguent largement des autres. La TÉLUQ, l’Université Laval et l’université de Sherbrooke, avec leurs 125, 119 et 66 programmes respectifs. L’Université TELUQ « […] est la seule université francophone en Amérique du Nord à offrir tous ses programmes à distance. » [15] Ces établissements auront à court terme, un réel avantage stratégique sur leurs concurrents.

La formation à distance nécessite des compétences stratégiques spécifiques aux technologies de l’information et de communication (TIC), un aspect, disons-le, de moindre importance dans le présentiel. En plus de ces compétences, des sommes importantes doivent être investies dans le déploiement et la mise à niveau des TIC. À ce propos, dans un avis publié en 2017, la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM), soulevait qu’il était « […] peu probable de voir à court terme un développement massif de ce type de formation, principalement en raison d'un manque de ressources financières. » [16]

Mais voilà que l’Université de Montréal semble décidée à prendre les choses en main. Dans un guide voulant « […] soutenir le passage d’un apprentissage en présence à un apprentissage à distance, » [17] l’établissement d’enseignement introduit en ces mots: « Dans les circonstances de pandémie que nous vivons actuellement, nous avons souhaité vous offrir un guide pour vous permettre de poursuivre votre parcours académique dans les meilleures conditions possibles, et ce, malgré les circonstances. » [18] Au-delà des méthodologies d’apprentissage, ce guide fait un survol des différents outils à la disposition des étudiants dans le cadre des cours à distance, dont plusieurs proviennent du Web social. Parmi ceux-ci, on note:
  • Les fureteurs;
  • L’identifiant;
  • L’usage du courriel;
  • L’utilisation d’un portail;
  • Les wikis;
  • La participation aux forums;
  • Les notions de règles de nétiquette.

À titre comparatif, ces outils sont les mêmes que ceux mis à la disposition des étudiants de la TÉLUQ.


Forces et volontés sous-jacentes aux tendances

L’avis publié par la FAÉCUM se penche sur la problématique de la formation à distance et note que « l’élargissement de l’offre de formations à distance […] se fait de manière inégale entre les différentes universités québécoises. » [19]

Sous le règne de Philippe Couillard, le gouvernement a décidé en 2015 « […] de revoir l'organisation de la formation universitaire à distance. […] L'abolition pure et simple de la TELUQ » [20] était à l’étude. Il serait facile aujourd’hui de pointer du doigt cette initiative pour critiquer le manque de vision de ses décideurs et conseillers, mais cela démontre tout de même la mauvaise presse dont la formation à distance a longtemps été victime. Mais d’où viennent ces critiques? Viennent-elles de l’intérieur du milieu universitaire? L’avis de la FAÉCUM soulève certaines craintes de la communauté étudiante quant à la qualité de la formation à distance. Toutefois, « selon une étude de Kaznowska et de ses collègues (2011, cité dans Conseil de l’éducation supérieur 2015) chez les étudiantes et les étudiants canadiens de premier cycle, 51 % se disent satisfaits et 36 % très satisfaits des cours suivis en ligne. » [21] Gérin-Lajoie et Papi, professeurs à la TÉLUQ, signent un article sur les cours à distance dans lequel ils proposent 10 critères pour en évaluer la qualité :
Cette qualité est possible tant dans un cours asynchrone, où les activités d’enseignement et d’apprentissage sont différées afin de respecter le rythme d’étude de tous les étudiants, que dans un cours synchrone, où les activités d’enseignement et d’apprentissage font en sorte que les étudiants doivent respecter un horaire prédéterminé pour pouvoir y participer en direct. [22]
La crise sanitaire de 2020 met en lumière l’importance d’un système d’éducation à distance pleinement fonctionnel, et de qualité. Finalement graciée lors de l’évaluation menée par le gouvernement Couillard en 2015, la TÉLUQ aujourd’hui « […] souhaite aider d’autres universités […] pour une migration vers la formation à distance. » [23] Un dénouement inattendu dans les hautes sphères du système éducationnel au Québec sous le dernier règne Libéral. Il y a non seulement une volonté de changement, mais même, une nécessité.


Tendance 1 an

Un changement radical surviendra dans les prochains mois dans les universités habituées au système présentiel. Soulignons les efforts extraordinaires en déploiement, la session d’été 2020 marquera un tournant dans l’histoire de l’enseignement au Québec. Toutes les universités offriront leurs cours exclusivement en ligne. Cette tendance devrait se poursuivre pour le trimestre d’automne 2020. Les universités tireront des leçons du trimestre d’été 2020 pour améliorer leurs méthodes d’enseignement, les outils qu’ils utilisent et bonifieront leur offre de formation à distance.


Tendance 5 ans

La TÉLUQ est dorénavant en concurrence directe avec toutes les universités au Québec. Les outils se sont standardisés, les méthodes d’enseignement se sont adaptées, tout comme le suivi pédagogique. Les universités sont à mettre en ligne l’ensemble de leurs programmes en formation à distance en mode CTE et CVI (voir figure 1).

Dans cette nouvelle ère, des outils de collaboration propres à l’enseignement ont vu le jour, Microsoft est un acteur important à l’aide de son produit Teams de la suite Office 365. Puisque ce mouvement est planétaire, le Web social s’est mis de la partie. On parle même du Web social éducationnel, lequel forme une sorte de campus mondial. Facebook a lancé une fonctionnalité de groupes pour les universités de façon à maximiser la collaboration dans les classes et permettre une messagerie interactive efficace durant les cours. Cette messagerie est indexée et archivée, les étudiants peuvent rechercher à travers les discussions des questions posées antérieurement ou des sujets enseignés par le professeur et les consulter sur le champ. Les étudiants peuvent voter par thumbs up et thumbs down les questions, attribuant des votes (points) aux participants. Le même système de point permet aux étudiants de partager des informations pertinentes sur un cours. Un indice de confiance et crédibilité permet aux pairs de juger de la qualité des informations partagées.

Le profil de l’étudiant est la « pierre angulaire de l’identité dans le Web social » [24] éducationnel.  À l’aide d’OpenID, l’étudiant navigue à travers les portails universitaires, groupes et salles de cours virtuelles. À l’intérieur d’un cours, des fonctionnalités permettent à l’étudiant de rechercher à travers Google et Wikipédia, des informations sur la matière enseignée. Ils peuvent y ajouter des signets pour les éléments qu’ils jugent pertinents et tagger ces éléments à leur guise.

Les examens sous surveillance se font maintenant en ligne selon un protocole bien défini de façon à respecter les consignes propres à chacun des examens.

Certaines universités commencent à questionner la pertinence de posséder de si gros campus et d’en soutenir les coûts élevés qui s’y rattachent.


Tendance 20 ans

L’éducation n’est plus l’ombre de ce qu’elle était à l’époque du présentiel. Tous les cours se font maintenant en ligne, principalement dans les modes CVI et FIL de la figure 1. Le campus réel n’est plus. Les universités sont dorénavant virtuelles et n'utilisent que des technologies de l'information en infonuagique. L’identifiant et le dossier sont uniques, peu importe l'établissement auquel l’étudiant est rattaché. Le monde universitaire est mobile, sur Terre comme dans l’espace. Une femme est la première doctorante à entièrement réaliser son projet de recherche en orbite. Les facultés embauchent professeurs et chercheurs partout sur le globe, sans qu’aucun déplacement soit requis. De nombreux programmes sont offerts en partenariats interuniversitaires pour tirer profit de l’enseignement des meilleurs professeurs disponibles. De nouveaux outils développés par le Web social éducationnel permettent des avancées inédites :

  • À des fins de complément d’information sur un sujet précis, un professeur peut à tout moment, invoquer l’encyclopédie libre. Par exemple, en dictant les mots « Wikipédia hydrogène » la page de l’élément chimique s’affichera automatiquement à l’écran des étudiants;
  • Les citations et références dans les travaux sont dynamiques et permettent une consultation de la source sur le champ;
  • À travers la réalité virtuelle, des étudiants peuvent joindre leur professeur à l’intérieur d’un cerveau modéliser pour assister en accéléré à une simulation de « […] dégénérescence neurofibrillaire […] pour les patients développant une maladie d'Alzheimer. » [25]

Auteur
Patrick Bisaillon,
Étudiant à la maîtrise en technologie de l'information, session hiver 2020
Université TÉLUQ


Références
[1] Muccari, R., Chow, D., (10 mars 2020). Coronavirus timeline: Tracking the critical moments of COVID-19. Récupéré sur https://www.nbcnews.com/health/health-news/coronavirus-timeline-tracking-critical-moments-covid-19-n1154341
[2] Muccari, R., Chow, D., (10 mars 2020). Coronavirus timeline: Tracking the critical moments of COVID-19. Récupéré sur https://www.nbcnews.com/health/health-news/coronavirus-timeline-tracking-critical-moments-covid-19-n1154341
[3] Lecavalier, C., (13 mars 2020). Écoles, cégeps, universités et garderies fermés pour deux semaines. Récupéré sur https://www.tvanouvelles.ca/2020/03/13/coronavirus-les-ecoles-fermees-pour-deux-semaines
[4] BDL, (s.d.). Endémie, épidémie et pandémie. Récupéré sur http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=1893
[5] BDL, (s.d.). Endémie, épidémie et pandémie. Récupéré sur http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=1893
[6] Microsoft, (19 mars 2020). Microsoft Teams at 3: Everything you need to connect with your teammates and be more productive. Récupéré sur https://www.microsoft.com/en-us/microsoft-365/blog/2020/03/19/microsoft-teams-3-everything-you-need-connect-teammates-be-more-productive/
[7] Robillard, J-P., (10 avril 2020). Une enseignant du primaire devient une vedette du web. Le téléjournal. Récupéré sur https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1692894/coronavirus-cours-internet-marie-eve-levesque-succes
[8] Zoom.us, (s.d.). Soutien au cours de la pandémie de COVID-19. Récupéré sur https://zoom.us/docs/fr-fr/covid19.html
[9] Shenker, J., (26 mars 2020). Cities after coronavirus: how Covid-19 could radically alter urban life. Récupéré sur https://www.theguardian.com/world/2020/mar/26/life-after-coronavirus-pandemic-change-world
[10] Bennett, P, W., (26 mars 2020). Post-COVID-19 classrooms: What if 'keeping your distance' becomes the new school normal? Récupéré sur https://nationalpost.com/opinion/post-covid-19-classrooms-what-if-keeping-your-distance-becomes-the-new-school-normal
[11] Bennett, P, W., (26 mars 2020). Post-COVID-19 classrooms: What if 'keeping your distance' becomes the new school normal? Récupéré sur https://nationalpost.com/opinion/post-covid-19-classrooms-what-if-keeping-your-distance-becomes-the-new-school-normal
[12] Kim, J., (1 avril 2020). Teaching and Learning After COVID-19. Récupéré sur https://www.insidehighered.com/digital-learning/blogs/learning-innovation/teaching-and-learning-after-covid-19
[13] FADIO, (10 octobre 2018). Modalités d’enseignement en formation à distance. Récupéré sur https://moodle.fadio.net/mod/page/view.php?id=70
[14] Université de Sherbrooke, (s.d.). Certificat en santé et sécurité du travail. Récupéré sur https://www.usherbrooke.ca/admission/programme-pdf/120/certificat-en-sante-et-securite-du-travail/
[15] Gilbert, D., (20 mars 2020). COVID-19 : l’Université TÉLUQ prête à accueillir plus d’étudiants. Récupéré sur https://www.teluq.ca/siteweb/univ/covid-19-luniversite-teluq-prete-a-accueillir-plus-detudiants.html
[16] Grondin, C., (26 avril 2017). La qualité de la formation à distance à l’Université de Montréal, (p. 30). Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal. Récupéré sur http://www.faecum.qc.ca/ressources/documentation/avis-memoires-recherches-et-positions-1/avis-sur-la-qualite-de-la-formation-a-distance-a-l-udem
[17] Faculté de l’éducation permanente, (s.d.). Guide de l’étudiant à distance, (p. 1) Université de Montréal. Récupéré sur https://fep.umontreal.ca/documents/pdf/guide-etudiant-formation-distance.pdf
[18] Faculté de l’éducation permanente, (s.d.). Guide de l’étudiant à distance, (p. 3) Université de Montréal. Récupéré sur https://fep.umontreal.ca/documents/pdf/guide-etudiant-formation-distance.pdf
[19] Grondin, C., (26 avril 2017). La qualité de la formation à distance à l’Université de Montréal, (p. 30). Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal. Récupéré sur http://www.faecum.qc.ca/ressources/documentation/avis-memoires-recherches-et-positions-1/avis-sur-la-qualite-de-la-formation-a-distance-a-l-udem
[20] Chouinard, T., (30 octobre 2015). La TELUQ menacée de fermeture. Récupéré sur https://www.lapresse.ca/actualites/education/201510/30/01-4915503-la-teluq-menacee-de-fermeture.php
[21] Grondin, C., (26 avril 2017). La qualité de la formation à distance à l’Université de Montréal, (p. 14). Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal. Récupéré sur http://www.faecum.qc.ca/ressources/documentation/avis-memoires-recherches-et-positions-1/avis-sur-la-qualite-de-la-formation-a-distance-a-l-udem
[22] Gérin-Lajoie, S., Papi, C., (30 mars 2020). Cours à distance : 10 critères pour en évaluer la qualité.  Université TÉLUQ, Département éducation. Récupéré sur https://r-libre.teluq.ca/1942/1/10%20crit%C3%A8res%20pour%20%C3%A9valuer%20la%20qualit%C3%A9%20d%27une%20FAD%20V4.pdf
[23] Cayer, È., (27 mars 2020). L’Université TÉLUQ souhaite aider d’autres universités. Récupéré sur https://monsaintroch.com/2020/teluq-souhaite-supporter-universites/
[24] Paquet, S. (s.d.) INF6107 Le Web social. Module 6. TELUQ. Récupéré sur https://spip.teluq.ca/inf6107/spip.php?article72&rubrique10

Friday, April 10, 2020

Activité remise - Activité D: OneDrive

Logo: 


Initiateur:  Jason Moore, Head of OneDrive Product, "Creator, Microsoft OneDrive (nee SkyDrive)"  [1]

Propriétaire: Microsoft

Date de création: 1 août 2007

Historique: Originalement, OneDrive était connu sous le nom Windows Live Folder, il fut ensuite renommé à SkyDrive. Introduit pour sauvegarder les fichiers créés à l'aide d'Office Web Apps (ancêtre de la suite office 365) et Windows Live Photos, Microsoft en fera un produit intégré destiné à l'hébergement et à la synchronisation de fichiers dans l'infonuagique disponible sur de nombreuses plateformes. Il existe une version entreprise de OneDrive, mais cette analyse ne se concentrera que sur la version grand public du produit.

Services offerts:
  • Stockage en infonuagique
  • Fichiers, photos, vidéos, etc.
  • Synchronisation de fichiers
  • Partage de fichiers
  • Versioning - OneDrive will "[…] keep older versions of all files for up to 30 days." [2]
  • Téléchargement en format ZIP
  • Coffre-fort personnel
  • Détection de rançongiciels et récupération
  • 5 GO de stockage gratuit
  
Les prédécesseurs:
  • Box.com
  • Dropbox

Les compétiteurs: Bien qu'il existe plusieurs compétiteurs à OneDrive dans la niche du stockage en ligne, qu'on pense à Dropbox, Box.com ou Sync.com, son principal concurrent est Google Drive. À l'image de OneDrive, Google Drive est l'outil de stockage, synchronisation et partage, intégré à Google Apps, une suite d'outils qui fait concurrence à Office 365 sur tous les fronts.

Langue d'interface:
  • OneDrive est disponible dans 107 langues [2]

Modalités de recherche: Les recherches sont limitées à l'utilisateur principal des fichiers, ainsi aucun document personnel ne se voit indexer par les moteurs de recherche, à moins d'un partage public. Un fichier partagé entre deux utilisateurs se voit indexé pour l'un et l'autre.

Utilisateurs visés: Utilisateurs ayant des besoins de mobilité et de synchronisation entre ordinateurs et appareils mobiles.
  • Utilisateurs de la plateforme Windows
  • Utilisateurs abonnés au service Office 365

Nombre d'utilisateurs: En 2014 Microsoft rapportait au magazine Fortune avoir 250 millions d'utilisateurs pour OneDrive. [3] Je n'ai pas été en mesure de trouver des chiffres plus récents.

Frais d'utilisation: Le tableau suivant présente les différents plans offerts et leurs fonctionnalités [4]


Gratuit
2$ / mois
79$ /année
109$ /année
Espace de stockage
5 GO
100 GO
1 TO
6 TO
Office 365


Coffre-fort personnel
3 fichiers
3 fichiers
Synchronisation
Anti-rançongiciel


Restauration OneDrive


Application mobile
Photos
Partage de fichiers
Partage avec mot de passe



Types de navigation offerts: OneDrive permet une navigation à partir de la plupart des plateformes: [5]

Applications OneDrive pour
  • Windows 7, 8, 8.1, 10
  • Windows Server 2019, 2016, 2012/R2, 2008R2
  • Mac OS X 10.12 ou plus récent

Applications mobiles
  • Android 6.0 ou plus récent
  • iOS 11.3 ou plus récent

Fureteurs
  • Microsoft Edge
  • Internet Explorer 11
  • Google Chrome
  • Firefox
  • Safari

Éléments du profil:
  • Prénom et nom
  • Photo
  • Adresse courriel
  • Date de naissance
  • Téléphone
  • Adresse
  • Pays
  • Langue
  • Optionnel: informations d'une carte de crédit

Présence de groupes et réseaux:

Options vie privée: En plus de la politique de vie privée pour les produits de Microsoft, OneDrive explique, dans une page horriblement traduite en français, les différentes protections mises en place pour la protection des données.
  • Mot de passe complexe
  • Informations de sécurité au compte Microsoft
  • Authentification à multiples facteurs
  • Contrôles d'accès des ingénieurs chez Microsoft
  • Surveillance de la sécurité
  • Processus de sécurité
  • Données chiffrées en transit
  • Données au repos:
    • Accès sécurisé aux centres de données
    • Réseau isolé de Microsoft
    • Pare-feu pour gérer le trafic
    • Développement SecDevOps
    • Chiffrement des données avec AES256

Identification de l'interopérabilité avec d'autres services:
  • Documents Office en édition à partir d'une page Web
  • Des API disponibles pour les programmeurs
  • Interopérabilité avec le service de courriels Outlook.com pour les pièces jointes
  • Partage de fichiers directement dans Facebook, Twitter et LinkedIn
  • Sauvegarde de l'historique de recherches Bing dans OneDrive

Analyse personnelle: OneDrive se distingue de ses compétiteurs par son intégration avec le système d'exploitation Windows. De plus, lorsqu'un abonnement Office 365 complémente OneDrive, l'utilisateur en retire des bénéfices importants, dont une augmentation de son espace de stockage à 1 TO. Puisque le service est disponible sur la plupart les plateformes à l'exception de Linux, il s'avère très convivial pour permettre à ses utilisateurs d'avoir leurs fichiers avec eux, où qu'ils soient. Mon seul bémol est au niveau du forfait à 2$ par mois pour obtenir 100 GO d'espace de stockage. À mon avis, tous les clients payants devraient voir la limitation du coffre-fort personnel limité à 3 fichiers, rehaussée à un nombre illimité.


[1] Linkedin.com. Jason Moore. Récupéré sur https://www.linkedin.com/in/jas-mo
[2] Wikipedia. OneDrive. Récupéré sur https://en.wikipedia.org/wiki/OneDrive
[3] Griffith, E., (6 novembr 2014). Who's winning the consumer cloud storage wars? Récupéré sur https://fortune.com/2014/11/06/dropbox-google-drive-microsoft-onedrive/

Wednesday, April 8, 2020

Activité remise - Activité D: Le Panier Bleu

Logo:

Initiateur: Gouvernement du Québec

Propriétaire: Organisation à but non lucratif (OBNL)

Directeur général: Alain Dumas

Conseil d'administration:
  • Patrick Bibeau, Président, Bob Agence
  • David Bahan, Sous-ministre, ministère de l’Économie et de l’Innovation
  • Sophie Boulanger, Présidente-directrice générale et cofondatrice, BonLook
  • Brigitte Coutu, Présidente et éditrice, Ricardo Médias
  • Julie Devost, Directrice du commerce et des boissons alcooliques, ministère de l’Économie et de l’Innovation
  • Josée Perreault, Vice-présidente principale Can-Am sur route, BRP
  • Sylvain Prudhomme, Gestionnaire d’entreprises
  • Alexandre Taillefer, Associé principal, XPND Capital

Date de création: 5 avril 2020

Historique: Le 5 avril 2020, lors du point de presse journalier sur la situation de la COVD-19, le premier ministre du Québec, accompagné de son ministre de l'Économie, Pierre Fitzgibbon, annonce une nouvelle initiative québécoise, Le Panier Bleu, un service en ligne pour promouvoir l'achat local et les produits québécois en ces temps de crise. L'annonce de cette initiative arrive dans le même point de presse où le premier ministre François Legault, annonce que « la pause de l'économie québécoise durera au moins trois semaines de plus, soit jusqu'au 4 mai. […] Une décision que les milieux économiques acceptent, mais qui n'en suscite pas moins l'inquiétude. » [1]

Services offerts:
La pandémie de la COVID-19 nous a montré un côté sombre de la mondialisation, qu'on ne pense qu'aux masques N95 dont 3M s'était fait interdit d'exportation vers le Canada. [2] En ces temps difficiles il devient primordial d'acheter local et Le Panier Bleu se veut un véhicule pour promouvoir nos commerçants sur le web. « Le gouvernement ne s’en cache pas : il veut que Le panier bleu concurrence les géants du Web et réduise le déficit commercial du Québec. » [1]

  • Répertoire en ligne d'entreprises et commençants québécois (commerces en ligne ou brick and mortar);
  • Moteur de recherche, par région, produits et services;
  • Géolocalisation « […] afin de fournir une liste pertinente d'adresses à encourager; » [3]
  • Enregistrement d'un commerce;
  • Infolettre;
  • Promouvoir les produits québécois.

Services bientôt disponibles:
  • Un espace pour les entreprises;
  • Un engin de recherche plus évolué;
  • « La création d'un profil pour personnaliser votre expérience. » [4]

Les prédécesseurs:
  • La Toile du Québec (site fermé depuis 20 novembre 2014) [5] lancée par l'entreprise Netgraphe et acquise par Québécor Word en septembre 2004. [6] Suite au lancement du Panier Bleu, des spécialistes en marketing internet s'interrogent sur la pertinence d'un tel service, « […] si on veut aider les commerçants, aidons-les pour vrai. Pas en mettant sur pied un répertoire comme La Toile du Québec. » [7]

Les compétiteurs:
Les compétiteurs suivants sont des « sites de vente de produits québécois, spécialisés à leur façon. » [8]
  • Ma zone Québec
  • J'achète bleu
  • Signé Local
  • Maturin

Langue d'interface:
  • Français

Modalités de recherche: La recherche des commerçants par géolocalisation, ville, région, produits et service se fait directement dans le service web à l'adresse lepanierbleu.ca/

Utilisateurs visés:
  • Les commerçants québécois
  • Les clients

Nombre d'utilisateurs:
« 2,7 millions de requêtes à la suite de la conférence de presse. » [9] Le directeur général, Alain Dumas, dit recevoir « […] environ 100 000 personnes qui viennent de façon continue sur le site. » [10]

Frais d'utilisation: aucuns frais, le service est gratuit

Types de navigation offerts: À partir d'un fureteur. J'ai testé le service avec les fureteurs Chrome, Safari, Microsoft Edge et Internet Explorer 11. Notons également que le site s'ajuste dynamiquement lorsqu'accédé à partir du fureteur d'un appareil mobile. J'en ai fait l'expérience avec les versions mobiles de Chrome et Safari.

Éléments du profil:
  • Prénom
  • Nom de famille
  • Adresse courriel
  • Code postal

Lors de l'enregistrement, le visiteur doit indiquer s'il est:
  • Commerçant pour inscrire un commerce
  • Pas un commerçant, mais désirant ajouter le commerce d'une région

Présence de groupes et réseaux: Pour l'instant Le Panier Bleu ne figure ni sur Twitter, ni sur Facebook. Une initiative d'un groupe Facebook créé le 5 avril 2020 porte le nom Le Panier Bleu mais n'est pas affiliée à l'OBNL.

Options vie privée: Une politique de confidentialité est en ligne. Elle précise l'utilisation des adresses courriel, du caractère privé et de l'utilisation des renseignements personnels collectés. Elle indique également sa politique d'utilisation des témoins (cookies) et des pixels de conversion. La page indique qu'il est possible de faire parvenir des questions ou commentaires à l'adresse info@lepanierbleu.ca.

Identification de l'interopérabilité avec d'autres services: Le Panier Bleu ne fait que rediriger les visiteurs vers les sites web (ou transactionnels) des commerçants en fonction des critères de recherche utilisés. Selon Le Devoir, le ministre Fitzgibbon aurait précisé que « Le panier bleu n’est pas un site « transactionnel », comme Amazon, sur lequel on peut faire des achats directement. » [11]

Analyse personnelle: Le Panier Bleu a vu le jour à un moment économiquement difficile pour les entrepreneurs et commerçants québécois. En pleine période de confinement, il est compréhensible que son introduction se traduise par un nombre extrêmement élevé de visiteurs. Considérant que « la population du Québec est estimée à 8 485 000 habitants au 1er juillet 2019, » [12] recevoir 2,7 millions de visiteurs sur le site du Panier Bleu la journée de son lancement, représente 32 % de la population de la province, des chiffres faramineux, mais explicables, en ces moments inédits de l'histoire moderne. Je crois toutefois que cette initiative ne vise malheureusement pas dans le mille. À moins de changements profonds, son engouement ne sera que passager. Souhaitons que le service lance des applications pour les plateformes mobiles et qu'il puisse introduire des technologies innovantes pour joindre une masse de consommateurs de tous les groupes d'âge. Un défi de taille attend l'OBNL.


[1] Porter, I., (6 avril 2020). Trois semaines de plus à attendre. Récupéré sur  https://www.ledevoir.com/politique/quebec/576466/mise-a-jour-sur-la-covid-19-au-quebec-5-avril

[2] Marquis, M., Béland, G., (3 avril 2020). Interdiction d’exporter des masques au Canada: Trudeau reste prudent. Récupéré sur

[3] Fournier, M-E., (6 avril 2020). "Comme une annonce au Bye Bye" pour les commerces locaux. LaPresse+

[4] Lepanierbleu.ca. Récupéré sur https://lepanierbleu.ca/

[5] Codère, J-F., (21 novembre 2014). La Toile du Québec n'est plus. Récupéré sur https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201411/21/01-4821096-la-toile-du-quebec-nest-plus.php

[6] Wikipedia.org. Netgraphe. Récupéré sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Netgraphe

[7] Benessaieh, K., (7 avril 2020). "Les répertoires web, c'est très 1999…". LaPresse+

[8] Lortie, M-C., (6 avril 2020). Le Panier Bleu, pas assez rose. LaPresse+

[9]  et [10] TVA Nouvelles. (6 avril 2020). Achat local: les Québécois restent solidaires.

[11] Porter, I., (6 avril 2020). Trois semaines de plus à attendre. Récupéré sur  https://www.ledevoir.com/politique/quebec/576466/mise-a-jour-sur-la-covid-19-au-quebec-5-avril

[12] Institut de la statistique du Québec, (Février 2020). Coup d'oeil sociodémographique. Numéro 71. Récupéré sur https://stat.gouv.qc.ca/statistiques/population-demographie/bulletins/coupdoeil-no71.pdf

Friday, March 27, 2020

Activité remise - Activité B

Mon initiative pour cette activité sera le fatbike, des "bicyclettes […] équipées de pneus surdimensionnés pour une traction idéale dans la neige." [1] Pour les amants de ce sport, nous avons remarqué un réel engouement au cours de l'hiver. Nous voyons de plus en plus de fat bikers dans les pistes, les groupes Facebook qui s'y intéressent se multiplient, et ceux déjà existants ont vu un accroissement important de leurs adhérents. L'administrateur du groupe MTB Domaine Vert publiait le 20 mars dernier: "Notre belle bande a accueilli son 2000e membre aujourd'hui." [2]

J'ai mis en place le blogue Fat Bike Rive-Nord à l'aide de la plateforme Blogger de Google, le site est disponible à l'adresse https://fatbike-rive-nord.blogspot.com/. À noter, toutes les photos du site ont été prises à l'aide de mon iPhone au cours de la présente saison hivernale. Ainsi au cours de l'hiver, j'ai combiné travaux d'université et loisirs en dédiant quelques randonnées à la réalisation de mes travaux pour le cours INF6107. Par exemple, j'ai été rouler à différents endroits pour m'inspirer de nouveaux billets et photos pour le blogue. J'ai aussi utilisé une stratégie participative auprès de la communauté de fat bike, plus spécifiquement dans les groupes Facebook afin de me faire connaître davantage auprès des autres membres, avec l'optique éventuelle d'utiliser ces groupes pour générer du trafic vers mon initiative.

La participation et le partage au groupe diigo INF6107 m'ont également donné l'occasion d'entrer en contact avec un autre étudiant du cours, Michel Sanchez, qui pratique également le fat bike. Michel a d'ailleurs laissé un commentaire sur mon billet Tempête de neige: le bon moment pour rouler en fat?, billet dont j'ai fait la promotion sur Facebook.

Les groupes Facebook ont souvent des politiques strictes pour bannir la publication de messages publicitaires ou d'autopromotion. Comme je ne voulais pas me voir banni de ces groupes, j'ai pris quelques semaines pour lire et analyser les publications, en espérant trouver un sujet pour un billet qui pourrait servir positivement la communauté de fat bike. C'est lors d'une tempête de neige que le déclic s'est produit. Après une bonne bordée, contrairement au ski alpin, il faut éviter d'aller rouler dans les pistes. Ainsi, à chaque tempête, les administrateurs répètent la même consigne, priant les utilisateurs d'aller marcher les pistes en raquette, et d'éviter de s'y rendre en vélo. J'ai donc préparé un texte, attendu le bon  moment, puis je me suis rendu dans les pistes en raquette pour prendre quelques photos. Le 2 mars à 22h09 j'ai publié mon billet explicatif dans le groupe Facebook du parc du domaine Vert, tel que le démontre la Capture d'écran 1:

Capture d'écran 1

En peu de temps, la publication Facebook a reçu 9 likes et 4 partages. Cela s'est traduit par une hausse marquée des visiteurs pour les journées du 2 au 4 mars, ce qui détonne avec le reste de la période de 30 jours, tel qu'on peut le constater sur le Graphique 1.

Graphique 1

Puisque j'ai concentré mes efforts sur Facebook, on observe sur le Graphique 2 que le réseau social de Mark Zuckerberg est responsable de 85.9% des visites. Il est intéressant de constater à quel point Facebook est devenu une application mobile par rapport à son site web traditionnel, puisque 73.2% des visiteurs provenaient de m.facebook.com.

Graphique 2

Au niveau géographique, le Graphique 3 démontre que 90% des visiteurs provenaient du Canada. J'attire votre attention sur un indicateur de la qualité de ces visiteurs. La dernière colonne du tableau Avg. Session Duration, indique le temps moyen d'une session sur le site. Il est permis d'avancer qu'une moyenne de 00:01:40 en provenance du Canada, indique que la stratégie pour cibler les visiteurs fut pertinente, c'est-à-dire le lien entre le contenu offert sur le site, et l'audience visée était de grande valeur.

Graphique 3

Pour conclure, je n'ai pas réellement rencontré de difficulté pour promouvoir cette initiative. J'ai démontré qu'avec les groupes Facebook, nous pouvons facilement trouver une audience pour notre contenu. Des groupes qui parlent de Fat bike, il y en a plusieurs, et j'en ai utilisé qu'un seul pour promouvoir mon site. Ainsi, j'aurais été en mesure de faire bondir les chiffres de Google Analytics davantage avec de multiples publications à l'intérieur de différents groupes. J'ai simlement voulu être un bon citoyen numérique.


[1] SÉPAQ. Vélo à pneus surdimensionnés (fatbike). Récupéré sur https://www.sepaq.com/quoi-faire/fat-bike-velo-pneus-surdimensionnes-hiver.dot

[2] MTB Domain Vert, (2020). Récupéré sur https://www.facebook.com/groups/876722119028498/